Les chevaux de trait préparent les frayères

Ce samedi matin, les nuages étaient bien bas et la pluie faisait son apparition.
Pas un temps à décourager les chevaux de trait charentais et les différents passionnés, venus un nouvelle fois ratisser les fonds de la Touvre.
Depuis quelques années, l’association « La truite saumonée » a mis en place un projet innovant en partenariat avec « Le Trait charentais » pour gratter le fond des rivières, afin de restaurer les frayères (*).
L’association espère ainsi favoriser la reconstitution de la population de truites fario et préserver ainsi la biodiversité de la Touvre.

(*) Zone de reproduction pour les truites

Festival en cages 2025

Le festival en cages 2025 se tenait ce dimanche 12 octobre dans le quartier de Bel Air- Grand Font à Angoulême. Une belle journée avec un magnifique soleil d’automne pour éclairer les différents spectacles proposés par le CAJ.

Quelques photos réalisés pendant mon passage de l’après-midi:

Essaouira

Notre escapade marocaine début mars nous a menés à Essaouira, cette ville côtière de l’Atlantique au charme indéniable. Cependant, notre arrivée fut marquée par un contretemps de taille : neuf heures de retard, causées par une météo capricieuse et un vol dérouté sur Marrakech. Le vent soufflait en rafales, et la pluie battait les pavés, un spectacle inhabituel pour les locaux, qui n’avaient pas vu de telles précipitations depuis des mois. Leur joie était palpable, un contraste saisissant avec notre frustration de voyageurs.

Malgré ces conditions météorologiques peu clémentes, nous avons été immédiatement séduits par l’atmosphère unique d’Essaouira. La médina, avec ses ruelles étroites et sinueuses, est un labyrinthe de couleurs et de senteurs. Chaque coin de rue révèle une nouvelle surprise : un artisan travaillant le bois de thuya, une échoppe débordant d’épices, ou un chat nonchalant se prélassant au soleil.

Les marchés d’Had Draa et Ida Ogour situés à une demi-heure de Grand Taxi, sont un véritable festival pour les sens. Les étals regorgent de produits frais (les légumes semblent avoir une saison d’avance par rapport à la France). Le plus impressionnant étant les étals de viandes où les bouchers exposent les pattes, les têtes et morceaux des animaux tout juste abattus.

Essaouira dégage une atmosphère de tranquillité et de douceur de vivre. Les habitants semblent prendre le temps de savourer chaque instant, et cette sérénité est contagieuse. Nous avons flâné sur le port de pêche, admiré les barques colorées se balancer doucement sur les vagues. Mais comme les bateaux étaient bloqués la semaine à cause de la tempête, nous n’avons pas pu goûté aux sardines grillées directement sur le port.

La ville est également un haut lieu de l’art et de la culture. Les galeries d’art abondent, exposant des œuvres d’artistes locaux et internationaux.

En définitif, Essaouira est une ville qui nous a conquis par son authenticité, sa beauté brute, et son atmosphère paisible. Nous avons quitté cette ville avec le sentiment d’avoir découvert un véritable joyau, un endroit où il fait bon vivre, et où le temps semble suspendu.

Berlin en noir et blanc

En séjour à Berlin, j’avais apporté mon petit boitier Yashica T5. Avant de partir, je l’avais chargé avec une vieille pellicule (Foma 100) trouvée au fond du congélateur. C’est l’une des moins chère du marché et j’avais quelques craintes quand au résultat.

Développée dans du Fomadon R09 à 1+50 pendant 9 minutes. Pour de la pellicule à 5 euros, le résultat me convient, les noirs et blancs sont plutôt équilibrés et pas trop bouchés . Quand la lumière est faible, la pellicule parvient à retranscrire l’ambiance.