Festival en Cages 2023

Le quartier de Bel-Air La Grand Font d’Angoulême était en effervescence ce dimanche grâce à son « Festival en Cages ». Sous un ciel ensoleillé, la journée s’est transformée en une belle expérience, imprégnée de musique, de danse, et de récits captivants.

Les mélodies envoutantes de jazz et de clarinette a résonné dans les cages d’escalier, créant une atmosphère de fête.

Une conteuse de rouge vêtue, a pris la scène à travers les différents étages des tours, transportant petits et grands dans des mondes imaginaires à travers ses histoires captivantes.

La compagnie Izumi, avec toute sa créativité, a donné vie au quartier en déployant ses danseuses dans des endroits inattendus. Les halls des immeubles se sont transformés en scènes de danse éphémères, où la grâce et l’énergie ont fusionné pour créer des tableaux vivants. Les terrains de jeux ont été le théâtre de performances dynamiques, mêlant mouvements fluides et acrobaties captivantes.

Un peu plus loin, des ateliers de peinture, de dessin et d’écriture étaient proposés sur quelques tables parsemées au pied des bâtiments.

Les enfants, énergiques et pleins de vie, ont sorti leurs vélos pour tester les circuits proposés par les animateurs.

Une belle journée d’animation et de rencontres.

Matthis Pascaud & Hugh Coltman en concert à la Nef

Retour aux sources pour “l’enfant du pays” qui revient jouer sur la scène de La Nef en compagnie du musicien et chanteur anglais Hugh Coltman. Ces deux camarades rendent hommage au voyageur nocturne Malcolm John Rebennack plus connu sous son nom de scène “Dr. John” et s’arrêtent sur Babylon et Gris Gris, actes fondateurs de cette légende vaudoo. 

Trois ans après que le toubib a remisé ses crânes et ses costumes à plumes, comment reprendre le flambeau ? La réponse est dans “Night Trippin”. Plus qu’un hommage, une procession. Sans casque, dans une pièce truffée de micros, Matthis Pascaud et Hugh Coltman nous convient à leur festin sauvage. Leur groove avance lentement, tel un alligator sous les pacaniers, les tambours s’entrechoquent dans un mouvement mystique zébré par les lames de guitare. Ce ne sont pas des chansons mais des mirages. Dans son costume de voodoo dandy, Hugh Coltman se déchaîne, scande, aboie, jubile. La Louisiane coule dans ses veines.

Laissez-les vous guider le long du bayou, faire parler la poudre et les sortilèges… Alors, vous finirez peut être comme eux : mystifiés et totalement séduits.

[Sources : https://www.lanef-musiques.com/concert/matthis-pascaud-hugh-coltman-arkan-a-la-nef/]

Arhkan en concert à la Nef

Arhkan était en concert jeudi soir à La Nef, en première partie du concert de Matthis Pascaud et Hugh Coltman. La jeune formation Arhkan a un lien indéniable avec Matthis. Le musicien a accompagné le groupe grâce au dispositif d’accompagnement de La Nef “Les artistes associés” dans lequel un·e artiste accompli partage ses connaissances et conseille un groupe émergent sur ses compositions. Coaching gagnant et relation fusionnelle, entre l’artiste et le groupe qui ont même décidé de poursuivre ce travail, en co-produisant ensemble leur prochain album.  Arkhan explore au travers de chacun de ses membres une large palette de styles musicaux, Jazz, Trip hop, Fusion, Electro pour un rendu Néo Jazz détonant.

[Sources : https://www.lanef-musiques.com/concert/matthis-pascaud-hugh-coltman-arkan-a-la-nef/]

Jazz à la charentaise #3

Matthis Pascaud (né en 1989), originaire de la Charente (Angoulême), débute la musique à l’âge de 6 ans au conservatoire d’Angoulême par les percussions classiques. Il suivra un enseignement musical tout au long de sa scolarité via les classes CHAM primaires (école René Desfarges) et secondaires (collège Jules Verne).

Baignant dans un univers familial où la musique est constamment présente, Matthis ne tarde pas à s’intéresser à d’autres styles comme le rock, le blues et le jazz qu’il étudiera à la guitare à l’âge de 15 ans.

En 2007, après l’obtention d’un BAC L option musique, il intègre la classe de Jazz du CNR de Bordeaux et du Conservatoire de Mont de Marsan où il obtient en 2010 le DEM mention excellence grâce à ses professeurs Jacky Berecochea, Christophe Maroye et Julien Dubois.

Il intègre la même année la classe de guitare de Pierre Perchaud au Centre des Musiques Didier Lockwood où il passera 2 ans à étudier le jazz avec des professeurs comme Benoît Sourisse, André Charlier, Jean Gobinet etc.. Il sort de l’école diplômé mention bien en 2012 et obtient un poste de professeur de guitare dans cette même école.
Depuis l’activité de Matthis grandi, il participe à de nombreux projets en arrivant sur Paris comme le groupe d’Alain Debiossat, Cycles le groupe de Benoît Lugué, Wanderlust l’ensemble de 14 musiciens dirigés par la chanteuse Camille Durand, le bal Jacquin groupe né au CMDL, enregistre sur plusieurs disques dans des styles différents (Joon Moon, Gerard Watkins, Moonlight Benjamin etc…), il se produit en France et à l’étranger avec d’autres groupes. Il est directeur artistique de la chanteuse haïtienne Moonlight Benjamin (Omar Sosa, Jacques Swartz- Bart) pour qui il a réalisé le premier album « Siltane ».

A l’heure actuelle Matthis est leader de son projet Square One avec qui il y vient de sortir le disque « Shake », révélation Jazz Magazine. Avec ce groupe, il remporte le concours National de la Défense Jazz Festival en 2018. 

Le groupe Matthis Pascaud «Square One» a éte créé il y a 3 ans, avec Christophe Panzani au saxophone ténor, Ouriel Ellert à la basse électrique, Karl Jannuska à la batterie et Matthis Pascaud à la guitare et à la composition.

La musique est aux confins des deux principales influences que Matthis revendique : le Rock pour la dimension sonore et le Jazz pour l’improvisation. Source : Matthis Pascaud

Après quelques jours de résidence, Square One était en concert à La NEF: