Soyaux Fou d’Humour – Soirée des révélations

Pour la 17e édition du Festival « Soyaux fou d’humour », quatre humoristes avaient rendez-vous sur la scène du théâtre Jean Ferrat de Ruelle sur Touvre.

ROMAIN OLIVIERO – AILLEURS


Son spectacle s’appelle « Ailleurs » et c’est bien vers des ailleurs que nous conduit cet humoriste originaire de Morbihan. Bidouilleur fantasque ; poète de la lune, Romain Oliviero a tout pour s’inscrire dans la catégorie des « irrésistibles ». Décomplexé et burlesque

KARO


Une plume acérée, des textes percutants mêlant désinvolture et expérience de vie quotidienne. Et surtout une autodérision à toute épreuve ! Un mélange de Bridget Jones, Working girl et Sex &the city : une femme du 21ème siècle tout simplement.

HELENE SIDO


Improvisatrice dans l’âme, elle se met au stand up et remporte depuis 2020 plusieurs prix du jury et du public lors de festivals d’humour en France et en Suisse.

MARIANNE CONTENT


Des sketches corrosifs et incisifs à souhait. Nouvellement arrivée sur la scène comique, Marianne fait preuve de beaucoup de verve et d’originalité. C’est drôle, plein d’émotion, elle dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas.

À l’issue du spectacle, Romain Oliviero s’est vu décerner le Prix du Public.

Sources : https://soyauxfoudhumour.fr/

Le G.O.P – Grand orchestre de poche

Le Grand Orchestre de Poche ou G.O.P, ce sont trois Ukulélistes qui viennent donner un concert. Pour eux, l’amour du ukulélé est immense et le plaisir d’être présents énorme. Ils veulent rendre ses lettres de noblesse à ce petit instrument si souvent moqué. Ce soir, c’est le « grand soir » de leur premier récital.

Les maladresses des trois musiciens vont rapidement amener le concert vers un joyeux chaos débridé. Entre reprises décalées et chansons originales, le G.O.P. n’aura qu’un seul but : essayer de terminer le concert ! Ces trois clowns musiciens qu’on prendrait volontiers pour des professionnels ne sont pas à la hauteur de leurs ambitions.

Un concert qui tourne à la catastrophe pour notre plus grand plaisir !

Le GOP était jeudi soir à l’Espace Matisse de Soyaux à l’occasion de la 17ème édition Soyaux Fou d’Humour

Coming Out

Si Gad Elmaleh l’a choisi comme partenaire dans Reste un peu, son film sur la conversion, ce n’est pas un hasard. Au-delà de son talent de comédien, révélé dans des séries comme Hippocrate, Les Sauvages ou L’Opéra, Mehdi Djaadi est un ancien musulman converti au catholicisme. Une « aventure » spirituelle, intellectuelle et chaotique dont il retrace les pleins et déliés dans son one-man-show Coming out. De son apprentissage du Coran à ses égarements d’adolescent stéphanois, de sa découverte du métier d’acteur à ses rencontres avec Jésus, il convoque une quinzaine de personnages plus vrais que nature et livre au passage sa vision acérée des univers qu’il explore, que ce soit les paroisses « papier crépon » ou les salles de théatre subventionnées. Avec une écriture subtile, un humour ravageur et un véritable talent d’interprète, Mehdi Djaadi révèle le double défi de raconter intimement et de signer un spectacle drôle, courageux et poignant qui fédère autour de lui des spectateurs aussi exigeants que différents. Prions que vous en fassiez bientôt partie ! [Clara Géliot – Le Figaro Magazine]

Il était hier soir en spectacle à l’occasion de la 16ème édition du festival Soyaux Fou d’Humour

Les âmes nocturnes à Soyaux Fou

Formés auprès de Marcel Marceau et après 7 années passées à diriger d’autres artistes (chanteurs d’opéras, artistes de cirque de renommée in-ternationale…), Roussat et Lubek retournent, chargés de ces rencontres, à la simplicité de leur relation duelle et à leurs propres compétences : jeu bur-lesque, théâtre corporel, musique, manipulation d’objets, travail d’illusion…

Pour « Au bonheur des vivants », ils s’inspirent autant de Magritte, de la famille Addams que de Murnau, Marcel Aymé ou encore Fritz Lang.

Une écriture avec la sincérité du clown et la grâce du mime, une fable vi-suelle et féerique aux allures de rêve éveillé parsemée, comme notre quoti-dien, d’obstacles insignifiants et de moments de grâce qui raconte l’enchan-tement du vivant.

Les clowns virevoltants et imprévisibles de Cécile Roussat et Julien Lubek ressurgissent dans un délire réjouissant et féerique. A la croisée du jeu burlesque, de l’illusion et du cirque, ce duo inclassable rappelle autant Lagaffe que Buster Keaton.

Ils étaient jeudi soir à l’Espace Matisse à l’occasion de la 15ème édition du festival Soyaux Fou