Berlin, capitale émergente

En dehors d’une virée à Copenhague, nous ne connaissons pas l’Europe du Nord. Aussi nous avions programmé un week-end à Berlin la capitale allemande depuis 1989. Et à vrai dire, nous ne savions pas trop à quoi nous attendre.

La ville de Berlin est considérée comme une capitale technologique émergente en Europe, avec un écosystème entrepreneurial dynamique et une culture start-up florissante.

Berlin couvre plus de 800 km², soit huit fois la taille de Paris. Oui, vous avez bien entendu, huit fois ! La ville dispose de 2 500 espaces verts, offrant à ses habitants un cadre de vie spacieux et respirable. Parfait pour ceux qui veulent faire du yoga en pleine nature ou pique-niquer en famille

La densité de population y est bien inférieure à celle de Paris, avec moins de 4 000 habitants par km². Cela signifie que vous pouvez vous promener sans avoir l’impression d’être dans un pot de sardines – un vrai luxe en Europe !

Berlin possède également un riche patrimoine culturel, avec 170 musées, des théâtres et des salles de concert, ce qui lui vaut le titre de plus grand paysage culturel européen. Si vous avez envie de culture, vous êtes servis ! Et pas la peine d’essayer de visiter tous les musées en une journée, sauf si vous êtes un super-héros du tourisme.

Divisé en deux pendant la guerre froide, le pays a adopté la porte de Brandebourg comme symbole de sa réunification en 1989. Un peu comme si un couple avait décidé de se remettre ensemble après une grosse dispute, mais avec moins de larmes et beaucoup plus de graffitis.

Nous avions rendez-vous avec Berlin pour un long week-end et nous avons adoré. Hasard du calendrier, nous étions présents pour la fête des lumières, ce qui nous a permis d’assister aux magnifiques spectacles avec les milliers de berlinois !

Série réalisée au smartphone:

Des chevaux ratissent La Touvre

La Touvre est une rivière du Sud-Ouest de la France. Elle abrite une population de truites fario menacée. Ces poissons, sensibles à la qualité de l’eau, souffrent de la pollution et de la prédation.

Les frayères, zones de reproduction essentielles pour les truites, sont envasées, empêchant les poissons d’y déposer leurs œufs.

L’association « La Truite Saumonée » (*) a mis en place un projet innovant pour restaurer ces frayères. En partenariat avec « Le Trait Charentais« , elle utilise des chevaux de trait équipés de herses pour gratter le fond de la rivière et enlever la vase.

Le 15 septembre, un premier test a été réalisé avec succès, montrant que cette méthode permet de remettre à nu les graviers nécessaires à la reproduction des truites.

Dimanche 6 octobre, une nouvelle opération a été effectuée toute la journée sur le site de la Camoche à Magnac sur Touvre.

En réhabilitant les frayères, l’association espère favoriser la reconstitution de la population de truites fario et préserver ainsi la biodiversité de la Touvre.

Ce projet met en lumière l’importance de la préservation des milieux aquatiques et l’intérêt de combiner des méthodes traditionnelles (utilisation des chevaux) avec des actions de conservation de la nature.

L’efficacité d’une telle solution ? Je ne saurais dire et je laisse le soin aux spécialistes de s’exprimer. Dans tous les cas, le spectacle était magnifique. Voici quelques photos réalisées:

(*) « La Truite saumonée » ou AAPPMA (Association Agréée de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique ) est le gestionnaire de la Touvre.

Fête du riz

Il y a quelques jours, nous étions à Arles pour visiter la 55ème édition des Rencontres Photographiques. Pendant notre séjour, avait également lieu, la Feria du Riz.

Nous avons découvert la ville en plein ébullition avec des courses de taureaux dans les rues barricadées, des spectacles de fanfare et de bandas.

Ci-après la fanfare arlésienne « Lady Maga et les Sax Toys » :

Marseille

Nous arrivons à la gare Saint Charles à Marseille par le train Intercités. Nous poursuivons « Les rencontres photographiques de Arles » qui se sont déportées dans la région: Aix en Provence, Mougins, Nîmes, Saint Rémy de Provence, Marseille.

Nous étions dans la cité phocéenne avec l’intention de voir à nouveau beaucoup d’exposition photos. Pas de chance, le centre photographique de Marseille n’ouvrait que certains jours et certaines heures. Nous n’avions non plus pas fait attention que les accès des Rencontres photographiques d’Arles permettait d’accéder au Mucem.

Nous laissons de côté les expositions photos et nous découvrons la ville sous d’autres horizons : Le quartier du Panier, le cours Julien, le Pharo avec le magnifique palais surplombant le vieux port.

Les gambettes se souviendront de la montée vers à la basilique Notre Dame de la Garde. Une randonnée sinueuse depuis le vieux port et à travers les quartiers escarpés. Nous arrivons sur une colline surplombe la ville avec sa cathédrale et la statue dorée de la vierge visible des Marseillais depuis de nombreux endroits.

Marseille nous apparaît sous son plus beau visage avec un ciel bleu et des couleurs chaudes du début de l’automne. Nous déambulons le long des corniches, repérant ci-et-là des lieux de baignade, un petit port dissimulé dans une crique et surplombé par un viaduc en pierre, un groupe de jeunes plongeant dans la mer depuis un promontoire.

Au final, nous n’avons pas vu beaucoup de photos à Marseille, mais nous revenons la tête pleine de belles images.

Quelques photos réalisées au au smartphone: