21ème Coupe d’Europe de montgolfières

La 21ème Coupe d’Europe de montgolfières faisait escale hier soir à Angoulême. Avec une dizaine de nations représentées, les 35 équipages se sont élancés de l’Ile aux vaches où un public très nombreux était venu les observer. D’autres compétiteurs avaient choisi de partir de la ferme des Valettes, non loin des pelouses du golf.

Le ballon est un vrai sport et le but hier soir était de lâcher un marqueur en toile lestée sur une cible en pleine campagne, dont la position n’a été révélée que quelques minutes avant le décollage.

Les ballons, poussés d’un vent de Sud-Est ont survolé Angoulême avec ses remparts, sa cathédrale, ses toits de tuiles rougies par le soleil couchant, en direction du pont de l’Anguienne.

Toutes les montgolfières qui sont envolées, ne participaient pas à la compétition. Certaines utilisées pour des vols privés ou des baptêmes ont atterri en plein champ du coté de Magnac sur Touvre.

La ligne SNCF Limoges Angoulême

La ligne de Limoges-Bénédictins à Angoulême a été inaugurée le 26 avril 1875 par la Compagnie des chemins de fer des Charentes. Outre le désenclavement de la Charente limousine, cette ligne a contribué à l’industrialisation de la Haute-Vienne et de la Charente sur son parcours : usine de textile et briqueterie de la Rochefoucauld, tuileries de Roumazière-Loubert, usine d’Exideuil, papeteries de Saillat-Chassenon, fonderie de Ruelle sur Touvre.

Depuis le 14 Mars 2018, plus aucun train ne circule entre Angoulême et Limoges. Les employés de la SNCF ont déserté les différentes gares du parcours. Les usagers qui veulent voyager entre Angoulême et Limoges n’ont pas le choix, ils doivent prendre le bus et leur mal en patience pendant les 2h20 que dure le trajet.

La SNCF n’a pour autant pas officiellement fermé la ligne. Différents projets s’affrontent entre la rénovation et la fermeture définitive de la ligne.

Pendant ce temps, la nature reprend tranquillement ses droits.

Barman et organiste

L’église Saint-Martial est l’une des plus vieilles églises du centre-ville d’Angoulême. Elle fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 9 septembre 2001.

L’église possède un l’orgue symphonique composé de 1184 tuyaux et qui a été construit en 1883 par l’entreprise nantaise Beuchet-Debierre.

En haut de l’escalier en colimaçon, j’ai découvert Benoit Suraud en pleine répétition pour l’office du samedi soir. Patron du bar Le Minage à Angoulême, Benoît est également organiste titulaire du diocèse.

Pendant de longues minutes, j’ai eu droit à une présentation complète de l’orgue, un instrument monumental et complexe : buffet, soufflets, tuyaux, pédales, claviers. Dans le passé, il existait des clavecins et des pianos avec pédalier. Aujourd’hui, en dehors de la batterie, l’orgue est le seul instrument à clavier et à pédalier, qui se joue à la fois avec les mains et les pieds. Chaque grand instrument est un ouvrage unique. Il est adapté au local qui l’abrite, à sa destination musicale et liturgique, à l’importance du budget qui a pu lui être consacré : par nature, l’orgue est fabriqué sur mesure et surtout à la main.

Une très belle rencontre avec un musicien passionné

Merci Benoit !