Festival en Cages 2023

Le quartier de Bel-Air La Grand Font d’Angoulême était en effervescence ce dimanche grâce à son « Festival en Cages ». Sous un ciel ensoleillé, la journée s’est transformée en une belle expérience, imprégnée de musique, de danse, et de récits captivants.

Les mélodies envoutantes de jazz et de clarinette a résonné dans les cages d’escalier, créant une atmosphère de fête.

Une conteuse de rouge vêtue, a pris la scène à travers les différents étages des tours, transportant petits et grands dans des mondes imaginaires à travers ses histoires captivantes.

La compagnie Izumi, avec toute sa créativité, a donné vie au quartier en déployant ses danseuses dans des endroits inattendus. Les halls des immeubles se sont transformés en scènes de danse éphémères, où la grâce et l’énergie ont fusionné pour créer des tableaux vivants. Les terrains de jeux ont été le théâtre de performances dynamiques, mêlant mouvements fluides et acrobaties captivantes.

Un peu plus loin, des ateliers de peinture, de dessin et d’écriture étaient proposés sur quelques tables parsemées au pied des bâtiments.

Les enfants, énergiques et pleins de vie, ont sorti leurs vélos pour tester les circuits proposés par les animateurs.

Une belle journée d’animation et de rencontres.

Eté culturel, un soir en été

Hier dimanche à Angoulême, du coté de La Grand Font sur la place entre le bâtiment Coquelicots et le bâtiment Genêts avait lieu la dernière animation « Été Culturel, un soir en été ». Porté par le CAJ Bel Air Grand Font Angoulême, ce spectacle était proposé par le Sisyphe/Duo Simon Bismuth et Serge Rozumek, la Cie JoNoma Lucille Garelli et Anna Lancelot accompagnées pour l’occasion par Louise Maveyraud.

Matthis Pascaud & Hugh Coltman en concert à la Nef

Retour aux sources pour “l’enfant du pays” qui revient jouer sur la scène de La Nef en compagnie du musicien et chanteur anglais Hugh Coltman. Ces deux camarades rendent hommage au voyageur nocturne Malcolm John Rebennack plus connu sous son nom de scène “Dr. John” et s’arrêtent sur Babylon et Gris Gris, actes fondateurs de cette légende vaudoo. 

Trois ans après que le toubib a remisé ses crânes et ses costumes à plumes, comment reprendre le flambeau ? La réponse est dans “Night Trippin”. Plus qu’un hommage, une procession. Sans casque, dans une pièce truffée de micros, Matthis Pascaud et Hugh Coltman nous convient à leur festin sauvage. Leur groove avance lentement, tel un alligator sous les pacaniers, les tambours s’entrechoquent dans un mouvement mystique zébré par les lames de guitare. Ce ne sont pas des chansons mais des mirages. Dans son costume de voodoo dandy, Hugh Coltman se déchaîne, scande, aboie, jubile. La Louisiane coule dans ses veines.

Laissez-les vous guider le long du bayou, faire parler la poudre et les sortilèges… Alors, vous finirez peut être comme eux : mystifiés et totalement séduits.

[Sources : https://www.lanef-musiques.com/concert/matthis-pascaud-hugh-coltman-arkan-a-la-nef/]

Wok & Woll

La compagnie Hilaretto est née en 2007 de la volonté d’Éléonore Louis et Kordian Heretynski de populariser les musiques dites savantes, en les amenant à des publics d’horizons différents de manière burlesque et décalée.

Originaires d’Europe de l’Est, c’est Le Concertard de Gabriel Foret qui les fit réussir à percer très tôt dans leur terre natale. Ils viennent maintenant présenter un nouveau récital en France ! Leur laboratoire de recherche artistique les a mené tout naturellement dans une direction inattendue : Cueillir différentes cultures musicales, n’en garder que l’essentiel et les réunir à la manière d’un wok (le wok ‘n woll) dans une performance artistique dont la créativité tutoie (rait) celle des grands maîtres tels que Tchaïkovsky, Bach, ou encore Chico avant qu’il ne quitte les Gipsy Kings.

WOK & WOLL / Création 2016 – 2017. Mise en scène de Ricardo lo GIUDICE et Patrick De VALETTE des CHICHE CAPON

La compagnie Hillareto était jeudi soir à l’espace Matisse de Soyaux à l’occasion du festival Soyaux Fou d’Humour. Un cartoon mélodieux et hilarant où l’absurde n’a d’égal que la virtuosité. Une pincée d’AC\DC, un soupçon de Stevie Wonder et un zeste de Rolling Stones, le tout mélangé dans un wok musical relevé d’une sauce Bach et Tchaïkovsky et on obtient le Wok’n woll…

[Sources : hilaretto.wordpress.com,
https://www.theatre-aucoindelalune.fr/spectacle/wok-n-woll-delirium-musicalia]