Tcho Verdine

Didier Conchon à la guitare

Tcho Verdine est un quartet purement charentais qui se produisait vendredi soir au restaurant « La Cour de Ruelle » à l’occasion des soirées Jazz organisées par Martine et Alain Valadas.

Sur la scène 4 virtuoses : Rudy Bonin à la batterie, Didier Conchon à la demi-caisse Gibson, Tino Jimenez à la Selmer et Jean-Hugues Billerman à la contrebasse.

Les passionnés de Django Reinhardt ont pu écouter les classiques (Yeux noirs, Swing Gitan, César Swing), des standards (Nuages, Swing 42) en passant par des interprétations manouche de l’été indien ou Bésame mucho.

Au niveau photographique, toute la série a été réalisée à 3200 ISO avec le 5D Mark II et 2 objectifs : 35 mm F/1.4 et 85 mm F/1.8. Peu de lumière, beaucoup de détails à masquer, j’ai ainsi préféré traiter toute la série en noir et blanc.

La suite de la série : Tcho Verdine.

Une question de couleurs

Photo 1
Photo 2
Photo 3

Question philosophique sur la photo : le photographe doit-il montrer les vraies couleurs ou peut-il laisser son imagination vagabonder et proposer des coloris complètement improbables ?

Avant de répondre à cette question, on pourrait s’interroger sur le but recherché du photographe. A mon sens, ce dernier s’applique à séduire son lecteur. Comment y parvient-il ? Soit en trouvant une dimension à sa photo par un événement, une scène particulière ou soit en captant une expression, un regard. Dans ces 2 cas, le photographe peint son image en noir et blanc ou en couleur naturelle en fonction de l’accent recherché.

Une autre possibilité pour le photographe est de transformer la réalité, en essayant d’accrocher son lecteur par une couleur inhabituelle. L’image de base est souvent banale (ici par exemple un champ de lin cultivé comme sur la photo 1). « L’accroche » se fera alors par une coloration particulière et exagérée (photo 2 et photo 3).

Une dernière possibilité pour le photographe est d’enlever au lecteur tout repère (photo 4). A la lecture de cette image, on ne sait pas de quoi il s’agit. L’œil parcoure l’image en long et en large à la recherche d’éléments connus. Finalement, notre imaginaire entre en jeu et invente des formes surprenantes.

Et vous, parmi ces 4 photos, laquelle a retenu le plus votre attention ?

Plein de mimi

Avec un été bien précoce, dame nature nous propose depuis plusieurs semaines de magnifiques couleurs. Au mois d’avril déjà, les  pissenlits avaient tapissés les prés de jaune d’or. Aujourd’hui ils ne sont plus que de souvenirs lointains transformés en frêles dentelles qui au premier coup de vent, s’envoleront au dessus des champs.

Pas facile de les mettre en boite, tellement leur structure est fragile et sensible au courant d’air. J’ai ainsi préféré couper un bouquet à la tige et le mettre dans un vase afin de pouvoir le photographier tranquillement. Mais rassurez-vous, une fois la séance terminée, j’ai reposé ces étoiles dans le champ où je les avais cueillis, afin qu’elles prennent leur départ vers de nouveaux horizons.

D’un point de vue photographique, j’ai volontairement choisi de montrer ces merveilles en noir et blanc afin de mettre en valeur, les détails et les différentes textures.

Vous pouvez visualiser la suite ici