Panique en cuisine

Barrobjectif est un festival de photojournalisme qui se déroule fin septembre dans le village de Barro près de Ruffec en Charente.

Barrobjectif c’est l’occasion de prendre son temps pour découvrir de très beaux reportages photos, mais c’est également l’occasion de s’assoir sous l’if et de boire une bonne bière et déguster quelques crêpes. Des crêpes faites main par une équipe de bénévoles.

Alors que tout se déroulait normalement pendant le dernier dimanche du festival, une nouvelle équipe de Crêpiers a débarqué en cuisine…

(En fonction de votre connexion, vous pouvez regarder le diaporama en plein écran en cliquant sur le bouton [ ] en bas à droite)

Au pays des pilleurs d’épaves

« La renommée de cette côte est sinistre et mérite de l’être. Depuis que les hommes ont conquis l’empire des mers, les pointes de l’Île Vierge, de Guissény, de Pen-ar-Garec, de Kerlouan, de Brignogan, furent les auteurs et les témoins d’effroyables catastrophes. (…) En avant de ces rivages, et jusqu’à plusieurs milles en mer, la nature a jeté dans les fonds d’innombrables récifs.

Quelques-uns s’assèchent à la mer basse et, quand elle les recouvre, on ne peut les deviner qu’à l’écume des eaux qui viennent se briser sur leurs dentelures redoutables. D’autres ne sont jamais couverts. Ils émergent au-dessus des ondes : ici, aiguilles acérées ; là, rocs massifs s’allongeant comme des monstres accroupis. Il en est qui ne se montrent qu’à de rares intervalles, dans les mouvements des grandes marées, et ce ne sont pas les moins périlleux. Pour naviguer parmi ces écueils, il faut les connaître et pour ne pas s’y briser il faut n’être pas saisi par les courants, enveloppé par les brumes et surtout ne pas confondre les feux des phares qui éclairent la bonne route (…).

Encore aujourd’hui, des navires s’y perdent et, chaque année, on y signale des naufrages, bien qu’en ces endroits on ait multiplié phares, balises et signaux avertisseurs. Si, sur ces bords redoutés, les eaux pouvaient s’ouvrir (…) un vaste cimetière apparaîtrait sous nos yeux avec toutes les épaves que les siècles y ont accumulé, encore que les habitants en aient de tout temps arraché aux flots des quantités innombrables. »

Ernest Daudet, Au pays des pilleurs d’épaves, article paru dans le journal Le Temps n° 13987 du 23 septembre 1899.

Malheureusement je n’ai pas réussi à faire de portraits de ces pilleurs d’épaves. Aujourd’hui, il ne reste que peu de traces de ces naufrages. Peut-être que seuls ces paysages s’en souviennent ? Les rochers, le sable, les algues ont balayé et disloqué les carcasses de ces navires. Seuls les coquillages peuvent nous laisser imaginer ce sinistre passé.

La robe s’envole

Samedi dernier et pendant quelques instants, la médiathèque l’Alpha d’Angoulême est devenue une scène géante où la compagnie Izumi de Nathalie Lemaçon a présenté son dernier spectacle « La robe s’envole ».

Un magnifique spectacle de danse contemporaine rythmé par les 2 musiciens percussionnistes Simon Bismuth et Alexis Nicole.

Je vous propose quelques extraits vidéo réalisés à main levée :