Dressée au bout d’une passerelle enjambant la Charente, la statue de Corto Maltesse regarde fièrement l’horizon. Capitaine britannique de la marine marchande, ce personnage d’Hugo Pratt nous rappelle l’importance de la bande dessinée sur Angoulême.
Serait-on passés sous les tropiques ? Après un hiver très doux, l’été pointe déjà le bout de son nez. La miss météo aurait-elle oublié le printemps ?
Les premiers coquelicots surpris par ces chaleurs soudaines, se mettent à fleurir dans les prés, sur les talus. Après la grisaille, des tâches de couleurs apparaissent ci et là pour le plus grand bonheur des yeux.
Angoulême, ville d’image est connue par son festival de la BD, son festival du film francophone. Il lui manquait me semble-t-il un festival consacré à la photographie.
C’est chose faite avec le festival « Emoi de la photographie » qui pour sa 2ème édition a vu les choses en grand, voir en très grand avec 26 expositions photos réparties aux quatre coins de la ville. Des expositions de qualité, des conférences, des stages. Bref un super festival qui mérite un détour, et également des encouragements. Bravo aux organisateurs!
J’ai eu la chance d’assister aux 4 conférences proposées. Un régal ! Attention, ici on ne parle pas de matériel, de technique ou de détails. L’essentiel des débats concerne l’émotion, la sensibilité photographique, Que du bonheur comme dirait un photographe célèbre 🙂
Vous vous intéressez à l’image et vous êtes sur Angoulême du 1er avril au 4 mai, alors vous n’avez aucun prétexte pour ne pas voir ces expositions !
Le programme est disponible sur le site L’émoi photographique
Il faisait un un temps gris ce week-end sur la Charente. Ce fut l’occasion de flâner dans les rues à la recherche de détails, d’éléments photographiques. Cette fois-ci, mon œil s’est porté sur une série de vieilles portes, et boites aux lettres.
Une série intéressante d’un point de vue graphique, couleurs et textures. Au fait, vous avez trouvé une porte à votre goût ?
